Puel: « Ça ne se décrète pas»

Malgré le bon début de saison de son équipe et son profil plus collectif, l'entraîneur lyonnais ne veut pas s'avancer sur ses chances à la veille d'aborder, contre la Fiorentina, sa dixième Ligue des champions d'affilée.

A la veille du match entre Lyon et la Fiorentina, l'entraîneur de l'OL se souvient que la ''Fio'' menait 2-0 à Gerland l'an passé.(EQ)La confrontation de l'an dernier : « Il n'y aura pas d'avantage psychologique. Il avait fallu réaliser notre meilleur match pour se qualifier (2-1). Il ne faut pas oublier qu'à l'aller on avait concédé le nul (2-2) en se faisant bouger toute une mi-temps et en étant menés 0-2. Une nouvelle saison a commencé avec plus de changements de notre côté.»

La Fiorentina : « C'est une équipe difficile à manoeuvrer, très au point et qui se connaît bien. Elle compte un duo d'attaquants très percutant et très complémentaire avec Gilardino et Jovetic. Avec en plus Vargas qui peut livrer de très bons centres, ça donne une équipe dangereuse. Jovetic, c'est la révélation. Il faisait déjà des apparitions prometteuses l'an dernier. Il est jeune mais apporte déjà beaucoup. Quant à la présence ou non de Mutu, on a tout pris en compte. Qu'il joue ou pas. »


« Les trois clubs français sont en capacité de répondre présent et d'apporter quelque chose pour le foot français. Lyon se sent un peu moins seul. »
Lyon moteur du foot français ? : « Il y a trois représentants du football français, trois belles équipes. J'espère sincèrement qu'ils sortiront tous vainqueurs des oppositions face aux clubs italiens. Ils sont en tout cas en capacité de répondre présent et d'apporter quelque chose pour le foot français. Lyon se sent un peu moins seul. »

Dixième participation consécutive. La bonne ? : « Ça ne se décrète pas. Il faut être en capacité de monter une bonne équipe et un bon groupe pour être performant sur la durée. Cela demande beaucoup d'investissement, pas seulement financier, mais aussi sur le terrain pour arriver dans le dernier carré. Il faut de la chance pour éviter les blessures, les suspensions. Sortir de cette poule serait déjà pas mal. »

Une C1 sans Juninho : « On sait que Juni était capable d'élever son niveau de jeu dès que la compétition l'exigeait et d'être sur un match à un très haut niveau de performance. C'est une épreuve qu'il appréciait particulièrement. On est passé à une autre équipe et à un autre groupe qui se construit petit à petit. Il doit encore se réaliser en Coupe d'Europe, passer des paliers. Cela commence par ce match contre la Fiorentina. »

Recueilli à Lyon par Sylvain LARTAUD

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